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Affichage des articles du juin, 2025

Observer les gestes en terrasse : Ce que le corps révèle quand il se croit tranquille

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L’été est propice aux rencontres détendues : terrasses bondées, rires partagés, lunettes de soleil et cocktails colorés. Mais dans cette apparente décontraction, un monde silencieux continue de s’exprimer : le langage corporel . Lorsque le contexte devient familier et sans enjeu, le corps baisse la garde … et les gestes, souvent inconscients ou mi-conscients, deviennent d’autant plus intéressants à observer. 1. Une mine d’or pour l’observation comportementale En terrasse, on parle avec les mots... mais aussi avec les bras, les jambes, le dos, les épaules, la bouche, les sourcils. Pourquoi c’est un bon terrain d’observation ? Les individus ne se sentent pas "observés" → comportements plus spontanés. Le contexte social est riche en interactions réelles (pas filtrées par les écrans). Le corps s’installe, la posture devient révélatrice de la dynamique relationnelle : alliance, opposition, tension, attraction. Un couple, deux collè...

Le corps en vacances : comment notre gestuelle évolue en été

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L’été est cette saison bénie où le quotidien ralentit, les corps se relâchent… et la communication se transforme subtilement. Ce que nous appelons "lâcher-prise" ne se limite pas à un état mental : il s’exprime physiquement à travers notre langage corporel. Mais alors, que raconte notre corps lorsqu’il est enfin en vacances ? Décryptage d’un langage silencieux, mais ô combien révélateur. 1. Les signes physiques du relâchement Quand le stress diminue, le corps parle autrement . On observe souvent : Une posture plus ouverte : les épaules tombent naturellement, le torse s’élargit, les bras se croisent en ouverture (et oui c'est possible !!). Des gestes plus amples : les mouvements deviennent moins contrôlés, moins économisés. Il y a plus de spontanéité. Une respiration plus profonde : en situation de détente, la respiration redescend dans le ventre, ce qui a un effet immédiat sur le tonus musculaire et la voix (Porges, 2011). Des micro-expressions plus aut...